A
Attention
[Mathématiques] [Langage oral] [Langage écrit] L'attention est la capacité de se concentrer sur quelque chose de manière à pouvoir enregistrer, comprendre ou réagir à ces informations spécifiques. Cela implique de diriger ses pensées ou ses actions vers un stimulus (une cible externe ou interne) ou une tâche particulière tout en ignorant (en inhibant) les distractions (cfr « inhibition »).
Articulation
[Langage oral] Capacité à produire un son (un phonème) de manière isolée. Réussir à bien prononcer un son peut prendre plusieurs mois, voire des années. La durée varie d’un enfant à l’autre, donc l’âge de maîtrise articulatoire d’un son diffère aussi d’un enfant à l’autre.
B
C
Capacité de dénomination rapide
[Langage oral] [Langage écrit] Activité qui consiste à nommer le plus vite possible une série d’images, de lettres, de couleurs ou de chiffres présentés visuellement. Cette activité relève de la vitesse à laquelle un enfant peut accéder à l’information dans sa mémoire et la verbaliser.
Chaîne numérique
[Mathématiques] La chaîne numérique est la suite des nombres énoncés à haute voix.
Code analogique
[Mathématiques] Le code analogique est une représentation innée des quantités qui procure le « sens des nombres. » Il permet de traiter une quantité d’éléments dans sa forme physique : un nombre de fruits dans la corbeille, de points sur un dé, de coups frappés à la porte…
Code arabe
[Mathématiques] Le code arabe se rapporte à la forme visuelle arabe des nombres (exemple : 10). Ce code arrive en dernier, il s’agit d’un apprentissage plus formel.
Code verbal
[Mathématiques] Le code verbal se rapporte à la forme orale et écrite des nombres (exemple : /dis/, « dix »). Il apparaît suite au code analogique, avec l’entrée dans le langage.
Comparaison
[Mathématiques] Capacité à déterminer la plus grande quantité entre deux collections analogiques, deux nombres arabes ou oraux, une collection analogique et un nombre arabe, etc.
Comptine numérique
[Mathématiques] Avant 4 ans, quand un enfant compte, il s’agit d’une comptine, d’un ensemble récité par cœur sans qu’il n’y ait de réel sens associé à chaque mot-nombre. Schématiquement, les enfants ne pensent pas « 1, 2, 3, 4, 5 » mais « indeutroikatressink ».
Conscience phonologique
[Langage oral] [Langage écrit] Capacité à identifier, analyser et manipuler volontairement les éléments sonores du langage. Se décline en trois compétences : la reconnaissance des rimes, la conscience des syllabes, la conscience des phonèmes.
D
Dénombrement
[Mathématiques] Au-delà de 3 ou 4 éléments, pour connaître le nombre précis d’objets d’une collection, il est nécessaire de les dénombrer, c’est-à-dire de compter tout en pointant un objet de la collection pour chaque mot-nombre énoncé.
E
Estimation
[Mathématiques] L’estimation désigne la capacité à déterminer intuitivement, rapidement et approximativement la quantité d’une grande collection d’éléments.
F
Formes préscripturales
[Langage écrit] À l’école maternelle, l’enfant commence par reproduire des formes qui sont des prérequis pour écrire les lettres : il apprend à tracer des lignes droites verticales, horizontales, en diagonale, des lignes brisées, des lignes ondulées, des boucles, des ponts, des cannes, des arabesques…
G
Graphème
[Langage écrit] Unités écrites qui correspondent à un son. Il existe des graphèmes simples, pour lesquels une lettre correspond à une unité écrite. Par exemple, la lettre D correspond au graphème « d ». Il existe également des graphèmes complexes, qui associent plusieurs lettres pour donner une unité écrite. Par exemple, les lettres E, A et U donnent le graphème « eau ».
Graphisme
[Langage écrit] Le graphisme est ce qu’on obtient en faisant un geste, une trace obtenue avec le mouvement du bras et de la main. Les compétences graphiques sont nécessaires à l’écriture et au dessin. Pour développer ces compétences, l’enfant a besoin de capacités perspectives (visuelles, auditives, tactiles) et motrices.
H
I
Inhibition
[Mathématiques] [Langage oral] [Langage écrit] L'inhibition fait référence à la capacité de contrôler, d’empêcher (de supprimer) des pensées ou des comportements (qui peuvent être inappropriés dans une situation donnée). Cela implique de résister à des impulsions ou des distractions afin de se concentrer sur une tâche ou un objectif spécifique.
J
K
L
Lexique
[Langage oral] [Langage écrit] Vocabulaire appris pour communiquer.
Ligne numérique
[Mathématiques] Le terme de « ligne numérique » désigne ici une représentation mentale des nombres que fait l’enfant. L’enfant place les nombres sur la ligne. Grâce à cette représentation mentale, l’enfant peut, par exemple, savoir que 3 est plus petit que 9.
Liste non sécable
[Mathématiques] La liste non sécable désigne le stade auquel l’enfant récite par cœur la comptine numérique en commençant toujours la comptine depuis le début. Autrement dit, l’enfant ne peut pas commencer à réciter la comptine, par exemple, à partir de 6.
M
Mémoire phonologique à court terme
[Langage oral] [Langage écrit] Système de stockage temporaire pour les informations verbales qui joue un rôle crucial dans la mise en correspondance entre graphèmes et phonèmes. Cette mémoire aide à retenir les sons des mots durant la lecture, ce qui facilite la reconnaissance des mots et la compréhension des textes.
Morphosyntaxe
[Langage oral] Aptitudes à comprendre et produire des phrases, qui reflètent la maîtrise des règles grammaticales.
Mot-nombre
[Mathématiques] Avant 6 ans, les enfants ne considèrent pas les nombres énoncés oralement comme des unités numériques mais comme des mots-nombres. Les mots-nombres sont des mots qui servent à compter, soit dans l’ordre de la comptine numérique, soit en pointant du doigt les éléments comptés.
N
O
Ordinalité
[Mathématiques] Ordre des nombres. Par exemple, 2 vient après 1 et avant 3.
P
Perception catégorielle de la parole
[Langage oral] [Langage écrit] Processus par lequel le cerveau classe les différents sons de la parole en catégories distinctes. Plutôt que de traiter chaque son de manière isolée, notre cerveau regroupe les sons similaires en catégories, ce qui facilite la compréhension du langage.
Phonème
[Langage oral] Le phonème est la plus petite unité orale. C’est un son isolé. La langue française compte 36 phonèmes. Les phonèmes composent les syllabes.
Phonologie
[Langage oral] Enchaînement des sons au sein des syllabes et des mots. Prononcer un son au sein d’un mot nécessite de « l’attacher » aux autres sons. Cela exige donc une agilité plus importante des muscles du visage et de la langue afin d’enchaîner rapidement différentes positions.
Planification
[Mathématiques] [Langage oral] [Langage écrit] La planification est le processus de réflexion préalable qui consiste à déterminer à l'avance ce qu'il faut faire, comment le faire et dans quel ordre le faire. Cela implique de décomposer une tâche complexe en étapes plus simples, d'établir des objectifs et des stratégies pour les atteindre, et de prendre en compte les ressources disponibles.
Q
R
S
Subitizing
[Mathématiques] Le subitizing désigne la capacité à déterminer intuitivement, rapidement et précisément la quantité d’une petite collection d’éléments, sans les dénombrer. Cette capacité est limitée à des collections de 3 ou 4 éléments.
T
Transcodage
[Mathématiques] Passage d’un code mathématique (analogique, arabe, verbal) à un autre. Par exemple, lire « 3 pommes » sur sa liste de courses et en prendre trois.
U
V
Voie lexicale
[Langage écrit] Lorsqu’il apprend à lire, l’enfant reconnait un mot écrit dans son entièreté sans avoir besoin de le décomposer. Pour cela, il doit apprendre du vocabulaire.
Voie phonologique
[Langage écrit] Lorsqu’il apprend à lire, l’enfant assimile au fur et à mesure les correspondances entre les graphèmes (les lettres) et les phonèmes (les sons). L’enfant identifie la première lettre du mot, associe le son correspondant selon les règles apprises, et répète cette démarche pour chaque lettre jusqu’à la fin du mot. Cette voix facilite la lecture et l’écriture des mots réguliers, comme « papa ».